lundi 3 octobre 2016

solitude


                                                                        (Texte publié en 2005)   luisa novella
Solitude                                                     
  Choix     ou      victime
décision                                   démission
soleil salutaire                          solution obligée
liberté retrouvée                    limite de nos possibilités
tumulte enrichissant              turbulence à passer
guérison recherchée            guerre subie

Le passage incontournable
Obligation d’isolement     ou     ultime recours
  Un ressenti
Une épaule qui nous soutien   ou  bien
                                               Une ennemie qui nous mine

2 commentaires:

  1. Bonjour Luisa,

    Ton poème sur la Solitude me va comme un gant !!!
    C'est exactement mon ressenti, mon questionnement et mes réponses, depuis que j'ai quitté Lauroux en 2008 !

    Je pense que nous nous sommes rencontrées à Lodève dans les années 2000 dans ton "repaire" de convivialité ouvert à l'art et à la culture ... J'ai oublié le nom que tu lui avais donné mais je me souviens bien de son cadre, frais, verdoyant, minéral et chaleureux ; il se trouvait dans une petite rue, près du "Minuscule" (?), un petit restau ouvert après le tien.

    Je dois avoir qque part un ou 2 de tes poèmes emportés à l'occasion d'une soirée vidéo-débat autour de la décroissance...

    Si je ne me trompe pas, tu es artiste peintre et sculpteur aussi ou alors il y avait à cette époque une expo d'autres artistes dans ton entrée... tout cela est tellement loin, aujourd'hui, de mon présent, de mon "carpe diem"...

    Je te salue "sorori-tellement" et te remercie pour ton partage d'émotions et d'images décrites avec tant de justesse et porteuses d'une belle et "humble sagesse"... un pléonasme, peut-être, cette humble sagesse, mais qu'il me plait cependant de relever, ici, sans doute pour mieux l'interpréter comme "humble patience et bienveillance tolérante"... pour mieux m'en imprégner, aussi, moi qui suis encore parfois habitée par la fougue et la colère que m'inspirent irrésistiblement, la bêtise et la cupidité humaine.

    Je t'ai retrouvée à travers un texte qu'avait laissé une âme bien intentionnée (toi-même peut-être ?!) à la Foire Bio 2016 de Couiza (ds l'Aude, où j'habite désormais) : "À ceux qui prennent le relais".

    Je pense le partager à mon tour aujourd'hui, avec le collectif des Amis de St Sernin, opposés depuis 10 ans au parc éolien en cours d'implantation à Bouriège ; ce projet a entrainé la destruction des vestiges d'un village médiéval, de 2 ponts trop étroits, la "confiscation" de morceaux de parcelles privées et fait couler beaucoup d'encre dans la presse locale en même temps que bouillait la colère dans les veines des "Gaulois résistants" à la puissance industrielle et à la cupidité financière...

    En attendant le plaisir d'une prochaine rencontre, en pays Cathare, peut-être, je te souhaite de poursuivre ta cueillette de l'instant présent et de tous ses petits bonheurs qui aident à supporter les bassesses et superficialités de notre engeance !

    Joëlle
    Citoyenne du Monde

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